VOTRE VOIX POUR LA SCIENCE
Donnez vos vocaux à la science !
En 2013, la plateforme de messagerie WhatsApp ouvre la possibilité d’envoyer et de recevoir des messages audios enregistrés instantanément. En 2022, on estimait qu’environ 7 milliards de ces messages, qu’on appelle vocaux ou audios, étaient envoyés quotidiennement par ce biais dans le monde, offrant ainsi une mine d’or pour les linguistes et les chercheurs intéressés par l’analyse des voix.
La voix humaine : une mine d’or pour les linguistes
Ces messages audios, souvent spontanés et naturels, fournissent une source riche de données linguistiques. Les linguistes peuvent les utiliser pour étudier non seulement la manière dont les langues évoluent dans des contextes informels, mais aussi comment les locuteurs adaptent leur langage en fonction de la situation, de l’interlocuteur, ou même de leur propre état émotionnel. Les variations régionales, les emprunts linguistiques, et les évolutions grammaticales peuvent également être analysés à travers ces productions orales, contribuant ainsi à une meilleure compréhension de la dynamique linguistique contemporaine.
Notre voix est unique, et elle peut faire une différence
Le projet “Donnez vos vocaux à la science” est une initiative novatrice qui vise à collecter un vaste échantillon d’extraits de parole provenant de différentes régions de la Suisse romande. En participant à ce projet, vous participez activement à l’avancement des connaissances scientifiques et à la découverte de nouveaux horizons.
Vous permettez aux chercheurs d’accéder à des données précieuses qui pourraient conduire à des avancées significatives dans des domaines tels que la reconnaissance vocale, la compréhension du langage, l’identification des accents régionaux, l’émergence des nouveaux mots et bien d’autres encore.
Votre voix peut ouvrir de nouvelles portes
Votre manière de parler est unique et raconte une histoire qui vous est propre. En participant à ce projet, vous avez l’occasion de contribuer à la préservation de la diversité du français que l’on pratique en Suisse romande, et de promouvoir l’inclusion dans la recherche scientifique.